Destination Porto de Galinhas
Des toits de tuile, des murs ocres, des plages ourlées de palmiers, des champs de canne à sucre à perte de vue, nous voici à Porto de Galinhas. A une petite heure de voiture de l’aéroport de Recife, cette station balnéaire est aujourd’hui l’une des destinations les plus courues du Brésil.
Pourquoi un tel nom ? Entre 1853 (date à laquelle le Brésil interdit le trafic d’esclaves) et 1888 (date de l’abolition de l’esclavage), les bateaux débarquaient ici de manière illégale – les esclaves se trouvant dans la cale des bateaux et les caisses de poulets sur le dessus afin de les dissimuler.
Aujourd’hui, nous sommes bien loin de tout cela. Aujourd’hui on compte 7 grands complexes hôteliers disséminés le long des plages. Les poules, emblèmes de la ville, servent aujourd’hui de signalisation. Apolline et Baptiste ont d'ailleurs voulu poser devant ou à côté de ces charmantes poules.
Entre les activités pour enfants prévus à l'hôtel (concours de château, jeux dans le piscine, dessins, jeux de société...), nous sommes sortis une journée en buggy pour aller faire le tour des plages alentours - ‘Muro Alto’, ‘do Cupe’ et ‘Maracaipe’. Quand nous étions sur la plage de ‘Maracaipe’, nous avons rejoins à pied le ‘Pontal do Maracaipe’ avec un jeune garçon (qui nous a servi de guide). Il nous a montré la mangrove (végétation très typique qui permet de sauvegarder l'éco-système. Ensuite, nous avons pris un petit bateau à fond plat, notre guide du jour s’est arrêté au milieu de la mangrove (une petite impression de retrouver notre Brière française), a largué les amarres et s'est paré de son masque et tuba pour aller nous attraper un hippocampe. Et oui, vous avez bien entendu un hippocampe. Mais ne croyez pas la tâche aisée. Dans notre cas, il aura fallu pas moins de 7 plongeurs et une bonne vingtaine de minutes pour découvrir ce petit hippocampe aux couleurs rouges flamboyantes. Les enfants ont adoré. Cela nous paraît tellement peu probable de voir encore cet animal dans son environnement naturel.
Comme les brésiliens sont fans des projets de sauvegarde des animaux, le lendemain, nous avons pu aller visiter le projet Hippocampe grâce auquel nous avons vu 17 races différentes d'Hippocampe - de l'âge adulte aux bébés de quelques jours.
Seul petit regret, nous n'avons pas pu aller nager dans les piscines naturelles car la marée était trop haute et elle ne baissait pas suffisamment pour avoir une eau limpide. Ce n'est pas grave, un peu de mystère ce n'est pas si mal que cela.
En tous les cas, Baptiste s'est fait des amis et a beaucoup aimé le côté Club. Apolline a passé son temps dans la piscine à faire le requin et la sirène. Et nous, pendant ce temps, nous avons lu allongés sur notre chaise longue.